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Eglise Notre Dame du Bon Port, Terre Sainte

MUSIQUES DU 20e SIÈCLE : BRITTEN, POULENC ET JOLIVET

MUSIQUES DU 20e SIÈCLE : BRITTEN, POULENC ET JOLIVET Saison CRR

Tarif : 10 €

Durée : 1h30

Catégorie(s) : Agenda, Eglise Notre Dame du Bon Port, Terre Sainte, Salle,

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Le Chœur de Chambre du CRR sous la direction de Daniel Bargier et accompagnés d’Alain Fleury (hautbois), Christophe Boney (violoncelle) et Iris Torossian (harpe) vous propose un programme autour de musiques sacrées de Noël :
  • Benjamin Britten, A ceremony of carols op.28 (1942)

L’œuvre a été composée entre mars et octobre 1942 alors que Britten a 28 ans, lors d’une traversée en bateau, des États-Unis vers l’Angleterre, à la même époque que l’Hymn to St. Cecilia dont elle est très proche du point de vue stylistique. Écrite pour le temps de Noël, elle est destinée à un chœur à 3 voix égales, avec des interventions de solistes, accompagné de la harpe. La partition, à l’écriture souvent très élaborée, a été conçue à partir de 11 textes de Noëls (Christmas Carols). Tous sont chantés, sauf l’Interlude pour harpe seule. Ils sont en anglais, en moyen anglais et en latin. À l’origine conçue comme une série de pièces chantées sans lien entre elles, l’œuvre a été unifiée par la suite, encadrée au début et à la fin par les processions d’entrée et de sortie, chantées à l’unisson sur l’antienne grégorienne Hodie Christus natus est.  Un solo de harpe sur le même thème grégorien, de même que quelques motifs du Wolcum Yole !, ajoutent à l’unité de l’œuvre. De plus, dans plusieurs mouvements, le chœur reprend des effets de la harpe en contrepoint serré.

  • Francis Poulenc, 4 motets pour un temps de Noël (1952)

Commencés en 1951, sitôt après l’ample Stabat mater, les Quatre motets pour le temps de Noël, pour chœur mixte a cappella, furent achevés en mai 1952. La tradition dicte sans peine le caractère de ces pièces : humilité, simplicité, transparence et enthousiasme. Au même titre que la Messe en sol, et pour les mêmes qualités, ce recueil est actuellement un des plus joués de Poulenc dans le monde.

  • André Jolivet, Suite liturgique (1942)

S’il existait un mot pouvant caractériser l’art d’André Jolivet, ce serait magique. C’est la musique des incantations, de la crainte révérencielle naturelle, les origines instinctives du sentiment religieux.
Dès sa première composition, à l’âge de 13 ans (Romance barbare), son projet était de rendre la musique à ses sources dans une humanité des éléments, sortie des griffes de la formalité excessive et de l’abstraction cérébrale.
Dans la Suite liturgique, tirée de ce qui était, à l’origine, de la musique pour le théâtre, une voix aigüe (ici un chœur de sopranos à l’unisson) participe à quelques-uns des mouvements de ce qui est essentiellement une œuvre instrumentale : le trio de base est le cor anglais, le violoncelle et la harpe.
Les sections chantées ne sont pas autant des mises en musique de textes religieux que des méditations sur des mots de significations iconiques.
Alléluia revient pour égayer le final fleuri.

Dates, horaires et lieux de représentation :

  • Jeudi 16 décembre, Eglise Notre Dame du Bon Port, Terre Sainte, 20h,
  • Vendredi 17 décembre, Eglise Notre Dame de la Délivrance, St Denis, 20h,
  • Samedi 18 décembre, Eglise Notre Dame de la Paix, St Gilles les Bains, 20h.
Tarif unique de 10 €, pass sanitaire exigé à l’entrée des concerts.